Grégory, Romain, Aude et Sarah ont toujours été tournés vers les autres. Ils étaient animés par le besoin d’exploiter ce qu’ils avaient en eux, et nourrissaient un intérêt particulier pour ce qui relève du corps et de l’esprit. Au lycée, ou déjà lancés dans les études supérieures, ils ont eu un jour le déclic : je serai psychomotricien !
Aujourd’hui psychomotriciens DE, ils racontent pourquoi.
Le déclic
« J’étais en troisième année de fac de Biologie. Ma mère qui me connaissait bien m’a orientée vers le paramédical. Elle savait que j’aimais aider les autres. Lors d’un salon, j’ai échangé avec des étudiants de l’ISRP. J’ai eu un ‘coup de foudre’ avec la profession, se souvient Aude.
« En classe de 1re s’est posée la difficile question de l’orientation. J’aimais les sciences et j’étais doué en sport, mais je m’intéressais aussi aux aspects psychologiques de la personne. De fil en aiguille, je me suis documenté sur les professions paramédicales. Celle de psychomotricien me paraissait la plus proche de ce que je recherchais », confie Grégory.
« En terminale, j’avais un professeur de philosophie ‘branché’ corps et esprit. C’est la première fois que j’entendais parler de la notion de psychomotricité, et ça m’a beaucoup plu. Je suis allé dans un CIDJ et je suis tombé sur la fiche métier de psychomotricien. À l’ISRP, on parlait d’un métier d’équilibre, ça a fait ‘tilt’ ! » raconte Romain.
Une aventure… humaine
Le rôle du psychomotricien est d’aider son patient à établir une relation harmonieuse avec son environnement. À chaque fois, le psychomotricien part à la découverte de son patient. Il propose un projet thérapeutique et choisit les médiations en accord avec les objectifs définis. Si le patient rejette la proposition, le thérapeute doit aborder la situation de soin sous un autre angle ! Cette relation de confiance se construit. « Pour passer de l’opposition à l’acceptation, il est important d’apporter au patient la preuve que cela peut fonctionner », souligne Romain.
L’aventure nécessite parfois beaucoup de patience, mais promet de belles récompenses. « Je me souviendrai toute ma vie du jour où j’ai amené dans l’eau un enfant souffrant de polyhandicap. C’était incroyable de voir son corps se mettre en mouvement », confie Grégory.
Se découvrir soi pour pouvoir découvrir l’autre
La profession de psychomotricien est une thérapie à médiation corporelle. Le thérapeute engage son corps et ses émotions dans la prise en charge. Il est donc essentiel qu’il ait conscience de ses facultés pour faire avancer la relation de soin, mais aussi de ses propres limites. « On utilise les talents de chacun, à commencer par les nôtres », explique Romain.
À l’ISRP, dès la 1ère année, au travers d’exercices utilisant la danse, la musique, les techniques du théâtre ou encore les jeux de rôle, l’étudiant va aller au contact de l’autre et, chemin faisant, se découvrir lui-même au regard de sa future pratique professionnelle.
« On nous met dans des situations d’apprentissage qui peuvent paraître compliquées. On développe ainsi notre posture de thérapeute, tout en se mettant à la place du patient », explique Sarah.
L’un des plus beaux métiers du monde !
Créée il y a 50 ans autour de l’enfance, la profession ne cesse d’élargir son champ d’intervention et les horizons de ceux qui ont fait un jour le choix de devenir psychomotricien.
« Être psychomotricien devient une façon d’aborder la vie. On ne fait rien sans raison, et on développe un incroyable sens de l’observation. C’est l’un des plus beaux métiers du monde ! », affirme Sarah. « Il n’y a pas deux jours qui se ressemblent et les offres d’emplois sont nombreuses. J’ai toujours eu le luxe de choisir ! », conclut Romain.
L’ISRP vous invite à découvrir la formation au métier de Psychomotricien à l’occasion des Journées Portes Ouvertes virtuelles. Pour connaître les dates et vous inscrire