L'incroyable parcours à 100km/h de Sandy, Psychomoticienne DE/TE

Au fil des années, la jeune psychomotricienne s’impose et intervient dans toutes les unitésde la structure qui l’emploie : en SSR (Soins de Suite et de Réadaptation), en CSG (Court Séjour Gériatrique) et en UCC (Unité Cognitivo-Comportementale). Elle intervient également au sein de l’EHPAD adossé à l’hôpital, en UHR (Unité d’Hébergement Renforcée) et au sein du PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés) où elle coordonne des ateliers thérapeutiques.  

Une prise en charge adaptée au patient 

Sandy intervient sur des troubles variés (angoisses, troubles du comportement, douleurs, troubles du schéma corporel, troubles alimentaires, déambulations, etc.) et toutes les pathologies impactant l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées (la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou encore les AVC). 

À chaque nouvelle prise en charge, la psychomotricienne commence par réaliser un EGP (Examen Géronto-Psychomoteur) pour évaluer les déficits, les domaines préservés et les moyens de compensation de son patient. À partir de là, elle propose une prise en charge adaptée basée sur ses compétences préservées, son histoire, ses besoins et ses envies. La notion de plaisir est présente pour stimuler les progrès. 

« J’ai eu l’opportunité de travailler avec un chien d’accompagnement social de la structure pour une personne qui souffrait de problèmes d’équilibre à la suite d’une chute. Je savais qu’elle aimait les chiens, jouer avec eux, les caresser. Elle est arrivée à la séance en fauteuil roulant, incapable de se relever. Elle est repartie en déambulateur ! », se souvient Sandy. Agir sur le tonus musculaire par le biais de l’affectif permet d’obtenir des résultats plus rapides.   

Travailler en équipe et faire valoir sa spécificité de Psychomotricien ! 

Au quotidien, Sandy travaille avec l’équipe de rééducation, les personnels soignants, les psychologues et les médecins. Une complémentarité indispensable ! 

« J’ai travaillé avec des kinésithérapeutes en difficulté face à des patients qui ne comprenaient pas leurs consignes ! Là, ils ont compris que je pouvais les aider. Le corps des patients se fragilise et se désorganise sur le plan psychocorporel, puis vient la chute… Une approche globalisante de la personne aide à surmonter ce traumatisme », confie-t-elle. Reconnaissance gagnée : Sandy reçoit désormais ce type de patients en première intention ! 

Progresser sans cesse et élargir ses horizons !

Ayant à cœur de renforcer son expertise et d’actualiser ses connaissances, Sandy suit le cursus universitaire et professionnel du MIP/TE1 à l’ISRP dont elle obtient le double diplôme en 2016. Depuis, elle est devenue coordinatrice de l’équipe de rééducation de l’EHPAD et formatrice sur le centre hospitalier. Elle intervient au sein de la formation continue de l’ISRP sur la prévention de la chute en gériatrie et les soins palliatifs.  

La profession de psychomotricien explose en France depuis plus de 15 ans. Pour exercer, le psychomotricien doit être titulaire du DE de Psychomotricien qui se prépare en trois ans dans un Institut de Formation en Psychomotricité (IFP), selon le programme officiel du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de la Santé.